Un nouvel avis de non-conformité pour Hydro-Québec
Ligne Grand-Brûlé dérivation St-Sauveur
Bien que la ligne Grand-Brûlé dérivation St-Sauveur soit en service depuis le début de l’été, le ministère de l’Environnement a émis un autre avis de non-conformité envers le projet.

À la suite d’une inspection effectuée les 11 et 12 juillet, la Direction régionale de l’environnement des Laurentides a constaté une fois de plus l’écoulement de sédiments et/ou de roches dans différents plans d’eau et tourbières sur le territoire de Mont-Tremblant, Montcalm et Saint-Adolphe-d’Howard. Le non-respect d’une ordonnance du ministère, émise en février et exigeant de ne plus émettre des sédiments et/ou roches, et des travaux de remblayage effectués sans autorisation du ministère, sont également évoqués.
Hydro se défend
Appelé à commenter la situation, le porte-parole d’Hydro-Québec Maxence Huard-Lefebvre a tenu à souligner les nombreux correctifs apportés tout au long de l’année 2019 sur le tracé de la ligne Grand-Brûlé dérivation St-Sauveur. « Il y a eu beaucoup d’ajustements en temps réel, a-t-il soutenu. On a fait preuve de diligence raisonnable, avec une équipe qui a travaillé sept jours sur sept cet été pour remettre les sites en état. » Des mesures de mitigation ont été prises aux endroits appropriés, notamment en installant des bassins de sédimentation et en réensemençant les lieux.
Cela dit, le porte-parole a reconnu que tout n’était pas parfait. « C’est normal, quand on déboise, que ça enlève de la stabilité aux sédiments. Ceux qui s’étaient écoulés ont été retirés à la pelle ou avec un camion-vacuum dans le cas des tourbières. Le site a été stabilisé, la végétation est en train de réoccuper l’emprise de la ligne électrique. On est en train de voir ce qu’on peut faire avec le ministère pour éviter que ces écoulements se poursuivent. »
M. Huard-Lefebvre se défend également en disant que certains manquements aux lois environnementales constatés lors de l’inspection provenaient d’erreurs de bonne foi. « Ce n’est pas toujours noir ou blanc, plaide-t-il. Si on prend l’exemple du pylône 5, on nous reproche d’avoir fait un remblai en rive, mais la limite de la rive portait à confusion. Même chose pour un bassin de sédimentation qu’on a installé dans un trou causé par le passage de VTT: le ministère a demandé qu’on le laisse naturel, on n’a donc rajouté une barrière à sédiments. »
Maxence Huard-Lefebvre affirme par ailleurs qu’un autre suivi aura lieu sur place l’été prochain pour s’assurer que l’emprise de la ligne électrique retrouve son état naturel.
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