Une « leçon » à retenir pour les régions épargnées par la première vague

Publié le 5 novembre 2020 par Simon Dominé

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Simon Dominé

Rédacteur en chef - L'info de la Lièvre | L'info du Nord Vallée de la Rouge | sdomine@inmedias.ca

Le récent passage au rouge du nord de Lanaudière et du Saguenay-Lac-Saint-Jean est « une leçon » que les territoires épargnés par la première vague de la Covid-19 feraient bien de retenir, a fait savoir le premier ministre François Legault le 5 novembre.

Le récent passage du nord de Lanaudière et du Saguenay-Lac-Saint-Jean est « une leçon » que les territoires épargnés par la première vague de la Covid-19 feraient bien de retenir, a fait savoir le premier ministre François Legault le 5 novembre. (Photo capture d'écran)

En conférence de presse aux côtés du ministre de la Santé Christian Dubé et du directeur de la Santé publique Dr Horacio Arruda, M. Legault a estimé que le développement d’un sentiment d’invincibilité dans ces régions épargnées par la première vague du printemps pourrait expliquer qu’elles aient basculé le 31 octobre et le 2 novembre en zone rouge.

Selon les observations de son équipe, il y aurait eu beaucoup de contagion communautaire au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le virus aurait fini par s’infiltrer dans les hôpitaux. Les déplacements entre cette région et des secteurs plus touchés seraient aussi en cause.

En date du 5 novembre, le Québec a enregistré 1 138 nouveaux cas confirmés de COVID-19 et 28 nouveaux décès. La situation est particulièrement difficile dans les deux régions qui viennent de virer au rouge, tandis qu’à Montréal, où l’espoir de repasser au palier orange se fait sentir malgré 261 nouveaux cas, M. Legault a prévenu que « la bataille n’est pas encore gagnée ».

Le premier ministre a rappelé qu’un des défis à relever pour enrayer la pandémie était d’éviter les rassemblements, vecteurs de contagions exponentielles. C’est pour cela qu’en zone rouge, les bars, restaurants et gyms demeurent fermés jusqu’à nouvel ordre. M. Legault assure essayer de trouver un équilibre entre la qualité de vie des Québécois et l’impératif de sauver des vies.

Questionné au sujet d’une possible crise de santé mentale au Québec en parallèle de la crise de la Covid-19, le Dr Arruda a quant à lui reconnu que les autorités sanitaires avaient perçu une augmentation de la consommation d’alcool et de drogue dans la population, signes de « stress » dans une période marquée par « beaucoup d’adaptations et de changements ». « On est très préoccupé par les effets pervers du confinement », a-t-il mentionné.

De son côté, le premier ministre Legault a averti que ceux qui défiaient les consignes imposées par le gouvernement seraient sanctionnés par les policiers.

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