Lucie Roger quitte pour des raisons de santé
La municipalité de Saint-Adolphe-d'Howard perd un autre directeur général.

Embauchée le 23 mai dernier, Lucie Roger a démissionné, le 16 juillet, invoquant des raisons de santé. Elle avait été la cible, quelques jours plus tôt, de certaines critiques en lien avec son passé comme directrice générale pour la municipalité de Malartic. La mairesse Lisette Lapointe maintient, de son côté, que ce sont bien des problèmes de santé qui ont amené Mme Roger à quitter si vite et rien d’autre.
Saga sans fin
Des allégations de mauvaise gestion avaient été portées contre elle à Malartic. Le conseil municipal l’a destituée de ses fonctions, le 24 mars 2014, après une longue enquête interne qui s’est échelonnée sur plus de 6 mois. Lucie Roger avait répliqué en déposant une plainte pour harcèlement psychologique auprès de la Commission des relations du travail.
Dans une longue résolution en 15 points, le conseil municipal de Malartic lui avait reproché notamment d’avoir utilisé des fonds publics pour effectuer de nombreux voyages à l’extérieur de la région, en plus de se servir de sa fonction pour obtenir des avantages personnels et même d’avoir détruit des données informatiques.
Une saga sans fin s’en est suivie jusqu’à la signature d’une entente hors-cour, au terme d’un processus judiciaire inachevé, qui est survenue en janvier dernier, rapportait le Réseau TVA Abitibi-Témiscamingue dans sa livraison du 29 mai dernier.
RNC Nouvelles nous apprend, lui, que la municipalité de Malartic a dû débourser 200 000$ en frais juridiques, en plus de payer ceux de Mme Roger (environ 200 000$ aussi) et une prime de départ qui dépasse les 700 000$. Grosso modo, il en aurait coûté environ 1 100 000$ pour se débarrasser de l’ancienne fonctionnaire.
Or, à la lecture du contrat de travail liant Mme Roger à la municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard, on constate, sous l’item “Congédiement”, que la municipalité s’engageait à payer “tous les frais légaux, honoraires professionnels et déboursés encourus” si la directrice générale contestait la décision du conseil municipal de la congédier.
“C’est une clause standard dans la plupart des contrats de travail de ces gestionnaires”, a répondu la mairesse. “Vous savez, ces gens-là sont tous installés plus ou moins dans un siège éjectable.”
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