Martin Robert-Alarie publie son premier livre
Originaire de Sainte-Agathe-des-Monts, Martin Robert-Alarie revient à ses racines… et à l’essentiel. Dans Ma chère Laurel, un premier livre autoédité qu’il dédie à sa fille de 7 ans, il partage sans détour une traversée personnelle marquée par la perte, le doute, et surtout, l’amour.
Ancien militaire, il livre dans cet ouvrage une réflexion née d’un passage tumultueux : une sortie de l’armée, une séparation difficile, et un besoin pressant de reconstruire.« Quand je suis sorti de l’armée, j’ai vécu peut-être une petite tendance de dépression », confie-t-il. « Ça a mené à une séparation, et j’ai vécu un moment quand même assez difficile. Par contre, j’en ai tiré de grandes leçons. » Ces leçons, il les a rassemblées dans un texte qu’il offre à sa fille Laurel, « une petite blonde aux yeux bleus», mais aussi au lectorat plus large qu’il espère inspirer.
Un message de résilience et de gratitude
Ce n’est pas tant un récit autobiographique classique qu’une collection de paraboles, d’histoires et de réflexions inspirées par l’introspection. « Le message, c’est vraiment une expérience de vie que je partage », dit-il. « C’est un grand message, dans le fond, de ne pas laisser… nos frustrations, nos colères prendre le dessus. » Ce qui compte avant tout pour lui, c’est de transmettre un état d’esprit. Une philosophie simple et puissante : « Être en vie est suffisant. »
Cette phrase revient comme un mantra. « C’est vraiment ça l’essence du livre. Le simple fait d’être vivant est suffisant. » Pour M. Robert-Alarie, cela signifie reconnaître la valeur des choses que l’on considère souvent comme acquises. « On prend beaucoup pour acquis tout ce qu’on a ici au Québec… d’avoir un toit sur notre tête, l’accès à la nourriture, et tout ça. »

Photo gracieuseté
Écrit en 10 jours
Ma chère Laurel a été écrit en seulement dix jours. Martin Robert-Alarie n’était ni grand lecteur ni écrivain. L’écriture s’est imposée comme le meilleur canal pour porter ce qu’il avait à transmettre. L’idée a émergé en 2023 : « J’étais assis sur mon balcon… J’essayais de trouver une façon d’exprimer le message que je voulais laisser aux gens », raconte-t-il. « J’ai eu un flash. C’est comme si j’avais eu une idée incroyable, mais ce sont des livres, ça existe depuis des millions d’années. »
Un ancrage local
Fier de ses origines, Martin évoque dans le livre le quai de Sainte-Agathe, Sainte-Adèle, et bien sûr, son retour dans la maison familiale. « Je suis revenu à Sainte-Agathe, dans la maison où j’ai grandi. »
Pour Martin Robert-Alarie, écrire Ma chère Laurel, c’était trouver une voix là où les mots manquaient. Il rappelle, à travers ce livre, sa mission première : laisser un legs à sa fille. « C’est un beau message d’amour, de gratitude, de respect dans ce livre-là que je lègue à ma fille. »
Autoédité avec l’aide d’une petite équipe locale, le livre est disponible dans trois librairies : Mont-Laurier, Tremblant et Sainte-Sophie, en plus du site web de l’auteur.
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