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Les cols bleus pointent la Ville du doigt!

Publié le 17 mars 2016 par In Médias

Le syndicat des cols bleus de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts reproche à l'employeur de vouloir modifier la convention collective et de couper dans l'emploi des temporaires au profit de sous-traitants.

Près d'une trentaine de travailleurs sont venus se faire entendre, le 15 mars, à l'assemblée du conseil municipal. - Photo gracieuseté

Le syndicat des cols bleus de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts reproche à l’employeur de vouloir modifier la convention collective et de couper dans l’emploi des temporaires au profit de sous-traitants.

Le litige porte sur le présumé manque de disponibilité des employés, en dehors des heures régulières de travail, au moment des tempêtes de neige. À ce chapitre, le président Stéphane Gaudreau précise que les employés n’ont rien à se reprocher et pointe du doigt la direction du service des travaux publics pour la gestion de ce dossier.

“Nous trouvions important d’aller donner notre version des faits, à l’assemblée du conseil municipal (15 mars), car nous sommes persuadés qu’ils n’avaient eu qu’un côté de la médaille. Nous ne voulions pas que la Ville prenne des décisions sans avoir tous les faits sous les yeux”, précise M. Gaudreau.

Négociations de bonne foi

“Nous avons une convention collective qui expire le 31 décembre 2016 et le syndicat respecte sa signature et s’attend à ce que l’employeur en fasse autant”, explique Stéphane Gaudreau. “Nous venons de signer, il y a quelques semaines, une entente avec l’employeur concernant le temps supplémentaire. Encore là, l’employeur a signé cette entente et nous comprenons mal ce retour en arrière”, dit-il.

“Nous sommes donc surpris de voir que l’employeur désire modifier la convention collective, et ce, sous la menace de la coupe d’emplois de certains travailleurs si nous n’acceptons pas leur demande. Nous n’acceptons d’aucune façon ce chantage. Nous invitons l’employeur à nous faire des demandes lors du renouvellement de la convention collective et, d’ici là, à respecter sa signature tout comme nous le ferons”, poursuit M. Gaudreau.

Le président du syndicat estime que les travailleurs ont toujours négocié de bonne foi. “Cependant, nous ne céderons pas au chantage, ni à l’intimidation et nous ne tolérons pas non plus que l’employeur s’ingère dans les affaires syndicales pour faire pression sur nos membres.”

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