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« Je n’ai pas pété de coche » – Nicole Davidson, mairesse

Autre son de cloche à Val-David

Publié le 14 mai 2015 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

La mairesse Nicole Davidson n'a pas apprécié le grabuge soulevé par une manifestation à l'assemblée mensuelle du conseil de ville de Val-David le 12 mai dernier. Elle a tenu à rectifier les faits.

Pour ramener l'ordre dans la salle, la mairesse Nicole Davidson a usé deux fois du maillet, « ce que je ne fais jamais », a-t-elle ajouté. - (Photo TC Media - Archives)

La mairesse Nicole Davidson n’a pas apprécié le grabuge soulevé par une manifestation à l’assemblée mensuelle du conseil de ville de Val-David le 12 mai dernier. Elle a tenu à rectifier les faits.

« Je n’ai pas pété une coche, comme ont titré certains médias. Je déplore vraiment qu’il n’y avait même pas d’employés de Val-David parmi les manifestants, exception faite du président du syndicat local », a dit la mairesse qui a tenu à dédramatiser son recours à une intervention policière pour ramener le calme dans l’assemblée.

« À deux reprises, j’ai utilisé mon maillet – ce que je ne fais jamais – dès le début de l’assemblée. Il y avait énormément de désordre dans la salle. Les manifestants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) sont entrés avec des trompettes et en criant. Je n’ai pas eu le choix. C’était impossible de mener dans ces conditions-là une assemblée que j’ai aussitôt ajournée. J’ai appelé les policiers pour qu’on ramène l’ordre dans la salle. Les policiers ont trouvé assez moche que le syndicat ne les aie pas prévenus qu’il y aurait manifestation ce soir-là… Les gens ont le droit de manifester, mais il y a une façon acceptable de le faire… Puis M. Mario Lamontagne (conseiller syndical du SCFP) s’est avancé vers moi en disant: « il n’y aura plus de trouble, madame, je m’en occupe ».

Pas de climat malsain

Mme Davidson a ajouté que le syndicat tentait de monter en épingle « le départ de dix employés municipaux, à cause d’un climat malsain à l’hôtel de ville qui dure depuis 18 mois ».

« C’est tellement faux de dire qu’il y a un climat malsain », a-t-elle corrigé. « Je ne sais pas s’il y en a dix. Il y a une mobilité dans le personnel: il me vient spontanément à l’esprit que trois employés municipaux sont partis parce qu’on leur a offert des conditions salariales plus avantageuses ailleurs, une employée est en congé-maladie – et absolument pas à cause d’un climat malsain –, deux personnes actuellement en litige et une autre avec qui on avait conclu une entente et qui la conteste. »

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