Val-Morin consulte “pour l’avenir”
Plus de 300 citoyens de Val-Morin ont contribué, depuis près de deux ans, à façonner l’avenir de leur municipalité.

:”Ce genre d’exercice n’est pas évident”, selon le président du Comité de vision stratégique (CCV) de Val-Morin, le conseiller Louis Poliquin, qui a mené ces consultations. “Il faut inviter nos concitoyens à rêver à l’avenir, tout en gardant les deux pieds sur terre.”
Vision stratégique
Créé dès l’élection de l’Équipe Drouin en novembre 2013, le CCV a tenu une dizaine de consultations publiques qui ont inspiré le premier rapport du comité, approuvé par le conseil municipal, en décembre 2014. En plus de ses quelque 10 réunions de travail, le comité a reçu 12 mémoires de citoyens intéressés et accumulé plus de 1 000 pages de documentation pertinente.
Il a été possible ainsi de mieux cerner les forces et faiblesses de la municipalité. On juge, par exemple, que la municipalité possède un atout majeur: sa proximité de la grande région métropolitaine de Montréal. Le niveau élevé d’endettement de la municipalité et les taxes municipales représentent la difficulté la plus souvent identifiée. Aussi, si les occasions de développement touristiques abondent, elles sont menacées par la compétition régionale et par les conditions économiques actuelles.
Par contre, Val-Morin demeure un joyau grâce à ses plans d’eau. Aussi, plusieurs entreprises offrent aux citoyens et aux touristes des activités sportives et de plein air (club de golf, centre équestre, centre de ski alpin, vélo, ski de fond, raquette, randonnée pédestre, descente de rivière, baignade, pêche blanche etc.). La vie culturelle et communautaire intense est animée principalement par le Théâtre du Marais, entreprise-phare du cœur villageois, le Collège Laurentien et la bibliothèque municipale.
À l’opposé, on constate plusieurs faiblesses. Ainsi, le cœur villageois souffre d’une atmosphère terne et peu invitante. La municipalité manque d’outils de promotion et de personnel dédié spécifiquement au développement économique et au secteur récréotouristique.
“Ce coup de sonde nous amène, cependant, à l’émergence d’une nouvelle synergie au sein de la communauté”, explique M. Poliquin. “Nous assistons à un maillage en direct des personnes en fonction de leurs besoins présents et futurs. Les gens se rencontrent et se découvrent des intérêts communs.”
Pour mener à terme sa vision d’avenir, le CCV a prévu sept étapes. Cinq d’entre elles ont déjà été franchies. “Les dernières étapes sont en cours, soit concevoir, rédiger, adopter et diffuser le plan stratégique pour enfin le mettre en œuvre. Le conseil municipal devrait choisir, en décembre, les projets envisagés pour 2016, et ce, compte tenu des disponibilités budgétaires”, conclut Louis Poliquin
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