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“Les arguments de Mme Lapointe ne tiennent pas la route”

Dossier Hydro-Québec

Publié le 17 juin 2016 par In Médias

Le maire de Sainte-Agathe-des-Monts, Denis Chalifoux, critique vertement la position de son homologue de Saint-Adolphe-d'Howard, Lisette Lapointe, dans le dossier Hydro-Québec.

Denis Chalifoux - Photo TC Media - Archives

Le maire de Sainte-Agathe-des-Monts, Denis Chalifoux, critique vertement la position de son homologue de Saint-Adolphe-d’Howard, Lisette Lapointe, dans le dossier Hydro-Québec.

En entrevue, la mairesse de Saint-Adolphe-d’Howard a déclaré que la proposition déposée par sa municipalité, devant la Régie de l’énergie du Québec, reste encore la meilleure. La solution proposée: pas d’élargissement de l’emprise, pas d’enfouissement souterrain, ni d’expropriation ou de pylônes plus hauts. Il suffirait, selon les experts de la municipalité, de démanteler l’une des trois lignes déjà existantes pour la remplacer par une plus robuste.

Réaction

“Ce qui est désolant dans le discours de Mme Lapointe, c’est que tout le monde a tort sauf elle. Le tracé qu’elle propose, supposément de moindre impact, est basé sur une hypothèse qui ne tient pas la route. Comment bâtir une ligne plus robuste avec des pylônes plus petits”, questionne le maire Chalifoux.

“Au terme des témoignages des différentes parties, il est évident que la seule priorité pour Saint-Adolphe-d’Howard est de préserver ses paysages. Nous avons, nous aussi, des préoccupations environnementales et paysagères. La MRC des Laurentides a déjà adopté des restrictions pour des installations de pylônes dans son schéma d’aménagement. Mais, au-delà de cela, il faut tenir compte de l’aspect humain. Le tracé Paquin nécessitera plusieurs expropriations. C’est indécent de la part de la municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard de faire fi de cela en minimisant les impacts chez nous.”

“Les audiences de la Régie ont permis de démontrer que son tracé coûterait 17,1 M$ de plus et qu’il serait moins fiable. Si son tracé était retenu, nous nous souviendrons d’elle (pas pour les bonnes raisons) quand nous serons tous dans le noir. Nous sommes tous las de ce débat qui n’en finit pas”, conclut M. Chalifoux.

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