« Ç’a été une soirée extrêmement enivrante » -Claude Cousineau
40e anniversaire de l’élection du gouvernement Lévesque
Pour de nombreux baby-boomers, un souvenir très fort est celui de l’élection du premier gouvernement péquiste à Québec, le 15 novembre 1976. C’est encore plus vrai si en plus on était un militant souverainiste, comme Claude Cousineau.
Le représentant de Bertrand à l’Assemblée nationale se souvient comme si c’était hier de ce moment historique. Il se trouvait ce soir-là à l’aréna Paul-Sauvé de Montréal, avec René Lévesque et une foule de militants.
« Ç’a été une soirée extrêmement enivrante, se remémore celui qui avait 26 ans à l’époque. Tout devenait possible. Vivre un moment comme celui-là, c’était extraordinaire! »
Il faut dire que Claude Cousineau a épousé très jeune la cause de la souveraineté du Québec. Dès 1968, âgé de 18 ans, il est devenu membre du Mouvement Souveraineté-Association de René Lévesque, qui allait déboucher quelques mois plus tard sur la création du Parti québécois. En 1970, alors qu’il faisait son certificat en sciences de l’éducation à l’université, il a travaillé à l’élection du candidat péquiste Robert Burns dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. En 1976, il avait également mis l’épaule à la roue pour faire réélire ce même M. Burns dans sa circonscription.
Un bel héritage
Pour Claude Cousineau, l’élection de 1976 a marqué un bouleversement social capital dans l’histoire du Québec. « C’est là qu’on a tassé l’establishment de l’époque. En 1976, ça n’allait pas bien à la baie James, le déficit olympique avait enragé les gens et les lois sur la langue aussi. On sortait de beaucoup d’années de frustrations. »
Dès le premier gouvernement Lévesque, le visage du Québec a changé. Des ententes ont été conclues avec les nations autochtones, le zonage agricole a été adopté, le français est devenu la langue officielle du Québec avec la loi 101, les ZEC ont été créées et la SAAQ voyait le jour. « 40 ans plus tard, on peut être très fier de notre bilan », soutient-il.
Et l’avenir?
Justement, un anniversaire est souvent le moment de dresser un bilan. Comment le député de Bertrand imagine-t-il l’avenir de sa formation politique? « Le PQ est encore debout et très vivant, déclare-t-il. On dira ce qu’on voudra, mais on demeure un parti arc-en-ciel, rallié autour de l’idéal de l’indépendance du Québec. On reste inclusif. »
Il approuve le virage entrepris par le nouveau chef Jean-François Lisée, qui souhaite rassurer la population et mieux expliquer ce que l’indépendance implique, dans le concret.
« On sera dans la pédagogie dans les prochaines années, et je crois que ça va nous permettre de continuer à se renouveler tranquillement. Les jeunes reviennent beaucoup au PQ et je suis convaincu que ça va continuer », conclut Claude Cousineau.
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