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Pierre Martineau a pris une sage décision

Comment venir à bout des inondations répétitives

Publié le 13 avril 2017 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Comme à tous les printemps, l’eau a grimpé et envahi plusieurs propriétés riveraines à Val-Morin. Pierre Martineau et sa conjointe n’en ont cure. Période d’inondations printanières ou pas, ils dorment tranquilles la nuit, surtout depuis qu’ils ont pris le taureau par les cornes et fait hydrofuger le sous-sol de leur résidence.

Le petit chalet a été transformé en coquette résidence à l’abri des inondations printanières. - Photo TC Media - René-Pierre Beaudry

M. Martineau a acheté sa maison du Chemin de la Rivière-du-Nord en 2001. Au départ un chalet, il l’a agrandi au fil des années pour en faire une résidence permanente. Il savait en outre que sa nouvelle propriété était située en zone inondable à la fonte des neiges.

Il ne manquait que six pouces pour que l’eau recouvre le plancher

Pierre Martineau

« Elle reposait à l’époque sur un solage de blocs avec vide sanitaire », explique le jeune quinquagénaire à l’emploi de Quilles & Billard Ste-Adèle depuis 18 ans. « Bien sûr, mes premiers printemps étaient un peu stressants. J’ai réalisé qu’il était inutile d’installer une pompe au sous-sol parce que l’eau d’infiltration provenait de la nappe phréatique qui montait. Tu laissais faire la nature parce que la montée des eaux ne durait rarement plus que six jours ou une semaine. Le seul hic : il fallait être vigilant et éviter que l’eau grimpe jusqu’au plancher. »

L’eau a grimpé de façon alarmante au printemps 2008.

« Il ne manquait que six pouces pour que l’eau recouvre le plancher », se rappelle M. Martineau.

Aussi, lui et sa conjointe ont-ils décidé en 2009 d’investir dans des travaux d’imperméabilisation des fondations de ce qui était devenu une coquette maison à étages, bâtie des mains des propriétaires. Ils ont notamment vu à élever leur résidence d’environ 54 pouces (1,37 m), la pourvoyant d’un solage hydrofuge.

« Fini les soucis! (Ces travaux) ont réglé le problème. Nous avons même installé au sous-sol une table de billard », a terminé le citoyen valmorinois.

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