C’est la fin pour les Refuges des bois du cerf

Publié le 20 avril 2021 par Sarah St-Denis

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Sarah St-Denis

Journaliste | sst-denis@inmedias.ca

Après avoir évalué les possibilités qui s’offraient à eux, les propriétaires des Refuges des bois du cerf ont décidé de mettre fin à l’aventure.

Les Refuges des bois du cerf seront finalement démolis. (Photo L’info du Nord – Archives)

Construits sur une terre de 40 acres au bout de la rue Monette à Val-David, les refuges artisanaux sur pilotis, bâtis et exploités depuis 2003 pour la location à court terme par leurs propriétaires Réjean Ross et Micheline Alarie, seront finalement démolis. Il s’agit de constructions uniques qui ont été réalisées dans une volonté artistique et dans le respect de la nature, et qui offrent une expérience rustique aux personnes qui y séjournent, sans accès à l’eau courante ni à l’électricité.

Suite à plusieurs plaintes reçues à la Municipalité l’an dernier, celle-ci a été contrainte d’effectuer une inspection qui a révélé la non-conformité au règlement de zonage des cabanes en bois, en plus de l’absence de paiement de taxes sur l’hébergement touristique.

Après avoir effectué des démarches auprès de la Ville dans le but de trouver des solutions, il semble que celles-ci représentaient une charge de travail trop grande pour les locateurs. « C’est d’une grande tristesse. C’est un beau projet, mais qui a été lancé sur de mauvaises bases. Les propriétaires savaient depuis le début qu’ils n’avaient pas le droit de posséder un hébergement touristique dans leur zone et malheureusement, les citoyens et le conseil municipal présents à l’époque de la construction des refuges n’étaient pas favorables au projet. La Municipalité ne peut rendre légal ce qui ne l’était pas au départ », explique Kathy Poulin, mairesse.

Des avenues possibles ont été étudiées, mais elles auraient engendré un investissement important en termes de temps et d’argent pour les propriétaires. « Nous avons eu une belle rencontre avec M. Ross et Mme Alarie. Ils ont été très compréhensifs. Mais les démarches qui auraient pu être mises de l’avant représentaient un très gros projet puisque ça touche les normes du ministère de l’Environnement, en plus d’une règlementation particulière d’urbanisme qu’il aurait fallu créer. C’est certain que nous étions ouverts à les accompagner là-dedans, mais je comprends aussi leur choix », poursuit Mme Poulin.

L’info a tenté de rejoindre les propriétaires des Refuges, sans succès.

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